cas des oeuvres créées à partir d’autresquel droit d’auteur pour les oeuvres dites réappropriées, transformées ? ce sont des oeuvres artistiques originales composites, réalisées à partir d’une autre oeuvre originale venant soit d’un autre auteur, soit anonyme, soit d’un inconnu ou introuvable (image trouvée sur le web etc).le droit reconnaît l’auteur de la nouvelle création, mais celui-ci doit-il préalablement demander l’autorisation à l’auteur de l’oeuvre initiale voire lui céder une commission ? c’est toute la question
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la création par détournement ou transformation a toujours existé mais est devenue courante en art contemporain ; actuellement les conflits se multiplient car les prix stratosphériques des oeuvres exacerbent les revendications ; cela permettent aussi à la jurisprudence de s’étayer : la ligne juridique commence à s’éclaircir. Mais prudence : par définition la jurisprudence évolue et il peut y avoir interférence avec l’intégrité morale liée à l’oeuvre initiale ; 3 exemples de cas :
> cette image surréaliste a été générée par IA (sur Freepik) : le phénomène de transformation s’accentue par les créations numériques et surtout celles réalisées par l’Intelligence Artificielle qui part d’images existantes, alors le télescopage avec des oeuvres réelles est probable par définition (voir comment l’IA crée de l’art). > cas très connu : la Joconde à moustache de Marcel Duchamp : pas de problème pour lui, Léonard de Vinci a peint l’original il y a plus de 70 ans et c’est une parodie > cas d’exploitation commerciale par des requins de l’art : Richard Prince récupère des photos sur Instagram et les expose à la Gagosian Gallery à 100’000€ pièce sans un rond pour les auteurs initiaux... |
en pratique : par prudence et ethique, l’artiste devrait suivre ces quelques règles :
> se démarquer de l’oeuvre initiale par l’aspect, la démarche, l’intention, le but, l’esprit créatif ; mentionner l’auteur et la source ; puis : > si possible demander l’autorisation à l’auteur initial ou ses ayants-droit ; sinon : > privilégier : les oeuvres initiales passées dans le domaine public, sous licences libres, les américaines en "fair use", les sources anonymes et diffusions grand public (billets de banque, certaines cartes postales, réseaux sociaux), le street-art lorsqu’il est illégal, etc > jouer sur la parodie, le pastiche , la caricature > et certains auteurs initiaux peuvent accepter, préférant la publicité gratuite qui leur sera faite.
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Mais tous ces principes "administratifs" sont peu compatibles avec la démarche créatrice qui va dans l’autre sens : d’abord l’idée, puis la réalisation puis éventuellement le droit... la liberté d’expression prime, heureusement ! reste à la Justice de suivre...
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