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Fabrice Hyber explique [entretiens avec…, Monograph, 2012] que "l’oeuvre n’est pas faite pour être exposée, sa production est déjà le moment de l’oeuvre" ; il met l’accent sur la progression indécise de sa fabrication, l’importance de sa morphogenèse ; il privilégie le "chantier" qui peut être permanent.
Par exemple il précise que le tracé de ses dessins n’est pas définitif, restant ouvert, que les masses et les matières sont glissantes ; le dessin dit-il est un état spéculatif de la projection dans l’espace réel, ensuite il faut trouver dans le réel des choses qui leur ressemblent, mais inexactes, ce qui créer un autre chantier, etc.
illustre sa manière de faire : les dessins préparatoires rassemblés sur un grand tableau constituent une oeuvre à part entière -raison pour laquelle elle est exposée-, mais comme un état intermédiaire à l’installation que vous pouvez voir juste à côté du "laboratoire" où il a conçu ces oeuvres.
des explications artistico-scientifiques de la formation de nuages précèdent... |
... une concrétisation possible (Hyber s’intéresse aux aspects scientifiques) |
est un projet étudié dès 2010 pour Monumenta 2012, pour transformer le Grand Palais en un labyrinthe ; toutefois le projet ne se réalisera pas, apprend-on fin septembre pour des raisons d’économies budgétaires
> le labyrinthe s’inspire de l’élévation d’un arbre, dont la racine serait placée à l’entrée du Palais, la foule suivant ensuite ses différentes branches d’une manière aéatoire (le hasard, l’incertitude fait souvent partie des oeuvres de l’artiste) > tous les éléments nécessaires à la fabrication ultérieure sont minutieusement nommés : papier, scotchbrite, fusains, huile, plastic, acier, mousse, résine époxy, colle, toile, bois... |
> des plans sont dessinés pour situer l’oeuvre dans l’espace du lieu > des maquettes sont élaborées, en partie en vraie grandeur comme celle permettant au visiteur du Palais de Tokyo de traverser un bout de couloir du labyrinthe constitué de plantes > les matières vivantes inspirent souvent Fabrice Hyber, notamment l’aspect évolutif de la nature dont il utilise les éléments comme des objets composants. |
plus d’infos : |
> voir aussi ici >sur le site du PdT |
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